dimecres, 28 de febrer del 2018

Interdiction des vieux diesel en Allemagne : patate chaude et écran de fumée

La justice contraint les villes les plus polluées à avoir recours à des interdictions de circulation. Un coup dur pour l'industrie automobile, un coup de maître pour les écolos et un problème pour les politiques.
Le pot d'échappement d'une voiture BMW à Wickede, en Allemagne, 


La ville de Stuttgart, berceau de Mercedes, est désormais contrainte d’interdire à la circulation les véhicules diesel les plus polluants afin d’améliorer la qualité de l’air. Le symbole est fort dans un pays où l’industrie automobile représente 13 % du PIB – et qui a inventé le diesel au XIXsiècle. Mardi midi, un jugement très attendu de la Cour administrative fédérale allemande a ainsi confirmé deux décisions de justice contraignant les autorités régionales à interdire les véhicules diesel les plus anciens dans les villes de Stuttgart et Düsseldorf.
Cette décision fait en quelque sorte jurisprudence, puisque des dizaines de villes allemandes dépassent les seuils autorisés en matière de pollution aux oxydes d’azote (dont les quelque 9 millions de véhicules diesel sont majoritairement responsables), qui favorisent les maladies respiratoires et cardiovasculaires… Le quotidien Die Welt en a dressé une liste d’au moins 37 qui pourraient être touchées par cette interdiction. Berlin, Hambourg, Munich, Cologne, Düsseldorf, Francfort, Aix-la-Chapelle y figurent.
C’est un coup dur pour l’industrie automobile allemande, autant qu’une victoire pour les écologistes. En première ligne, l’organisation environnementale Deutsche Umwelthilfe (DUH) et son président, Jürgen Resch. Le «Robin des bois» du diesel est à l’origine de cette bataille «pour l’air pur», selon ses propres termes, consistant à poursuivre les villes qui ne respectent pas les normes de qualité de l’air. Une intense bataille juridique, dont l’épilogue s’est joué ce mardi à Leipzig.
Ce n’est pas tout. La Commission européenne menace également l’Allemagne de poursuites pour son inaction face à la pollution de l’air. Quelque 70 villes présentaient encore en 2017 des taux de dioxyde d’azote supérieurs au seuil annuel moyen de 40 microgrammes par m3 édicté par l’Union européenne, d’après l’Office fédéral de l’environnement. 

«Une débâcle pour la grande coalition»

Il sera intéressant d’observer le futur gouvernement allemand aux prises avec ce sujet sensible. Le contrat de coalition rédigé entre les chrétiens-démocrates de la CDU-CSU et les sociaux-démocrates du SPD n’aborde qu’assez brièvement la question, avec cette phrase aussi prudente qu’ambiguë : «Nous voulons éviter d’avoir recours aux interdictions de circulation et améliorer la qualité de l’air», dit le texte. Berlin prévoit toutefois la mise en place d’un fonds d’un milliard d’euros pour aider les villes à développer leur réseau de transports publics ou leur flotte de véhicules électriques. Quoi qu’il en soit, le futur gouvernement devra sans doute désormais adopter une position plus tranchée.
«Cette décision est une débâcle pour la politique gouvernementale de la grande coalition, qui n’a eu de cesse de se placer du côté de l’industrie automobile», a commenté mardi Jürgen Resch, de la Deutsche Umwelthilfe. Reste que le sujet est très sensible chez les usagers allemands, surtout en ces temps politiques troublés. La future ministre de l’Agriculture en cas de grande coalition, Julia Klöckner, a ainsi commenté sur Twitter : «Nous devons penser aussi à ceux qui ont un petit budget, ne peuvent pas se permettre de s’offrir les derniers modèles de voitures ou ne peuvent aller travailler à vélo.» Des exceptions sont toutefois prévues pour les artisans, et la mise en place de l’interdiction doit être échelonnée dans le temps.
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Marchant sur des œufs, la chancelière Angela Merkel s’est rapidement exprimée sur le sujet : «Il s’agit de villes particulières, avec lesquelles nous devons discuter. Mais nous ne parlons pas ici de tout le territoire ni de tous les automobilistes allemands.» De son côté, le chef du syndicat des policiers allemands, Rainer Wendt, a évoqué devant la presse le manque de moyens humains pour faire appliquer la législation et lâché un péremptoire : «Vous pouvez faire une croix sur les contrôles policiers.»

Vers une privatisation de l'espace?



La société SpaceX d’Elon Musk a réussi à créer l’événement le 6 février grâce à la spectaculaire réussite du vol de démonstration du lanceur Falcon Heavy, désormais le plus puissant au monde, devant ceux que les États peuvent envoyer dans l’espace.

Ce succès est autant technologique que médiatique, au vu du nombre d’internautes qui ont suivi la retransmission en direct du vol de la fusée sur YouTube.

Beaucoup de commentaires insistent sur la dimension historique de l’événement, mais on peut également s'interroger quant à une certaine forme de «privatisation» de l’espace.

La question ne tient pas tellement à la dimension quasi-publicitaire de cette opération –bien attestée par les images de l’expédition d’une voiture Tesla en direction de Mars–, assurant la promotion de l’autre société phare d’Elon Musk. Elle se pose parce que le statut juridique des ressources spatiales connaît depuis quelques années un changement profond ouvrant la porte à une appropriation par des entreprises privées, dont SpaceX n’est que la représentante la plus visible.

L’espace non appropriable, un principe fragile


Jusqu’à une date récente, le statut juridique de l’espace et des ressources extra-atmosphériques était fixé par le Traité de l’Espace, adopté en 1967 sous l’égide des Nations unies.

Ce texte tendait à faire de l’espace une «chose commune» («res communis»), au sens où les Romains entendaient déjà ce terme et l’appliquaient à l’air ou à la mer: une ressource ne pouvant faire l’objet d’une appropriation à titre exclusif et librement utilisable par tous.

Le Traité de 1967 consacre ainsi un droit de libre exploration et utilisation, tout en fixant des règles de non-revendication de souveraineté nationale sur l’espace:

«L’espace extra-atmosphérique, y compris la Lune et les autres corps célestes, ne peut faire l’objet d’appropriation nationale par proclamation de souveraineté, ni par voie d’utilisation ou d’occupation, ni par aucun autre moyen.»

Ces principes ont longtemps constitué la clé de voûte du statut juridique de l’espace, même si leur acceptation est demeurée fragile en raison de la rivalité entre États. Pour preuve, le Traité sur la Lune de 1979, qui réaffirmait le principe de non-appropriation et incluait cet astre dans le «patrimoine commun de l’humanité», n’a pas été ratifié par de grandes puissances spatiales comme les États-Unis, la Russie, la Chine ou la France.
Mais aujourd’hui, la crise économique durable et la réduction conséquente des budgets étatiques consacrés à l’exploration spatiale sont à l’origine de nouvelles tentations de remettre en cause ces règles.
Une brèche au profit des entreprises privées
Ce sont les États-Unis qui ont les premiers fait évoluer leur législation avec l’adoption en 2015 d’un «Space Act», sous la présidence de Barack Obama. Ce texte controversé exploite l’une des failles du Traité de l’espace de 1967, dans la mesure où il ne remet pas directement en cause le principe de l’inappropriabilité des ressources spatiales par un État.
Néanmoins, il prévoit que:
«Un citoyen des États-Unis engagé dans la récupération à titre commercial d’une ressource se trouvant sur un astéroïde ou dans l’espace aura droit à toute ressource obtenue, incluant le droit de détenir, de posséder, de transporter, d’utiliser et de vendre la ressource obtenue.»
Cela revient à conférer aux entreprises capables d’envoyer des engins dans l’espace, comme SpaceX, un titre juridique de propriété sur les ressources qu’elles pourront en extraire. Et il n’est pas surprenant que l’adoption de cette loi ait été saluée par des sociétés minières aux noms évocateurs (Moon Express, Planetary Resources, Deep Space Industries, etc.), qui entendent à présent profiter de cette opportunité pour monter des projets visant à exploiter ces ressources, à commencer par celles de la Lune.

Bien que vivement critiquée à l’ONU, cette législation américaine a ouvert une brèche dans laquelle plusieurs autres États n’ont pas tardé à s’engouffrer. Les Émirats arabes unis ont été les premiers, en 2016, à imiter les États-Unis avec l’adoption d’un texte comparable, dans l’intention d’anticiper la fin des combustibles fossiles en regardant vers les étoiles.

En 2017, le Luxembourg a été de son côté le premier pays européen à suivre cette logique, en se dotant d’une législation permettant d’accorder des permis d’extraction dans l’espace. Conséquence: des filiales de compagnies minières américaines se sont ensuite installées dans le Grand-Duché, bénéficiant au passage des avantages fiscaux liés à l’implantation dans cet État.

C’est une nouvelle forme de conquête spatiale qui paraît se mettre en place, dans laquelle les États pourront «affréter» des compagnies privées, un peu à la manière des grands navigateurs espagnols et portugais du XVIe siècle qui se sont élancés à la découverte du Nouveau Monde avec l’appui des souverains de l’époque, mais dans le cadre d’opérations privées et avec la promesse de pouvoir s’approprier les richesses des terres découvertes.



Préserver le bien commun

L’administration de Donald Trump semble décidée à poursuivre dans la direction initiée par son prédécesseur à la Maison-Blanche. En décembre, la présidence a redéfini les missions de la Nasa en lui demandant de travailler plus étroitement avec les entreprises privées souhaitant exploiter les ressources spatiales.
À cette occasion, Scott Pace, le directeur exécutif du Conseil national de l'espace, a déclaré lors d’une conférence de presse:
«Nous le répétons à nouveau: l’espace n’est pas un bien commun global [“global commons”], ce n’est pas le patrimoine commun de l’humanité, pas plus que ce n’est une res comunis ou un bien public. Ces concepts ne figurent pas dans le traité international sur l’espace et les États-Unis ont constamment répété que ces idées ne correspondent pas au statut juridique réel de l’espace.»
Une note interne de la Nasa dévoilée le 11 février par le Washington Post révèle également l'intention de l'administration Trump de mettre un terme en 2025 au financement étatique de la Station spatiale internationale, dont le fonctionnement serait alors délégué au secteur privé.
Continuer à appréhender l’espace comme un bien commun paraît pourtant possible et pourrait avoir des conséquences juridiques intéressantes, notamment pour organiser une gouvernance partagée sur les ressources.
À titre de comparaison, une Autorité internationale des fonds marins a été mise en place depuis 1994 pour accorder des licences d’extraction de minéraux à des entreprises, mais en veillant à maintenir une équité entre les différents pays. Ce dispositif intègre l’idée que ces fonds constituent un «patrimoine commun de l’humanité» nécessitant une gestion par la communauté internationale.
Des propositions existent pour mettre en place une structure de gouvernance similaire pour les ressources spatiales, associant des États, des universités, des entreprises et des ONG. Mais seul le soutien d’un nombre significatif de pays permettrait à cette vision alternative de prendre corps.

Science-fiction sur le point de devenir réalité

La conquête spatiale a toujours fait rêver, et c’est en partie ce qui explique la fascination que peut exercer sur les foules des exploits comme celui accompli par SpaceX. Mais nous arrivons à un point où la science-fiction paraît rejoindre la réalité.
Dans le film Blade Runner 2049 de Denis Villeneuve, sorti l’an dernier, on croise Niander Wallace, un scientifique interprété par Jared Leto, qui relance la conquête spatiale après une catastrophe mondiale pour reprendre l’exploitation de ses ressources alors que la Terre, exsangue, a épuisé les siennes. Or de l’aveu du réalisateur Denis Villeneuve, ce personnage est directement inspiré… d’Elon Musk et de ses projets de voyage vers Mars!
La question est à présent de savoir si l’avenir matérialisera certaines dystopies imaginées par la science-fiction. La saga Alien ou le film Avatar ont déjà mis en scène des futurs où des compagnies géantes exploitent l’espace intersidéral, à la manière de nouvelles compagnies des Indes, dépassant en puissance les États.
C’est sans doute en partie le droit qui donnera la réponse à ces interrogations, avec un choix lourd de conséquences à opérer, entre d’une part l’espace vu comme un champ de ressources privatisables et marchandisables et d’autre part une vision garantissant les droits de tous sur la base d’un bien commun pris en charge par la communauté internationale.
La question se réglera sans doute avant que la Tesla propulsée par Heavy Falcon n’atteigne Mars –enfin… plus exactement, l’orbite de Hohmann tangente à celles de la Terre et de Mars!


dimarts, 27 de febrer del 2018

Pep Guardiola could face further FA sanction over yellow ribbon defiance

Pep Guardiola could be sanctioned further for continuing to wear a yellow ribbon in defiance of Football Association rules, with Manchester City’s manager facing a potential touchline ban. On Friday the FA charged Guardiola with wearing a political message and he has until next Monday to enter a plea. This was regarding his wearing of the ribbon during City’s FA Cup defeat at Wigan Athletic on 19 February.
Yet Guardiola again wore the ribbon for the Carabao Cup victory against Arsenal on Sunday. This was City’s first game since Wigan and Guardiola could face a separate charge. City are at Arsenal on Thursday and host Chelsea on Sunday. Guardiola said after the defeat of Arsenal that he would continue to wear the ribbon in defiance of the FA.


Once Guardiola has responded to the existing charge a date will be set to deal with the case. He can offer a written deposition, request a personal hearing or offer no statement at all.
An independent commission will decide Guardiola’s punishment if it finds him guilty and, because there is no set tariff, it could opt for
a range of sanctions, from a fine to a touchline ban. For any future punishments there would be an aggravating factor too, meaning Guardiola would face a more severe punishment should he be charged and found guilty a second time.
Guardiola has said the ribbon is in support of two Catalan separatist leaders who have been imprisoned. The FA has been in discussion with City since December regarding Guardiola’s wearing of it and he had twice been warned before the charge.
Vincent Kompany, named the man of the match in the final after capping a commanding display in defence with his first goal of the season, said City must demonstrate sustained trophy accumulation before they can be considered genuinely outstanding.

“This is a reward for having played so well this season on so many occasions,” he Kompany said. “We lost a game [in the FA Cup] against Wigan and we came into this game thinking all of a sudden two games could cost us two trophies and that wouldn’t have been deserved.
“I’d like to see the same focus throughout the next few games. If we can win the Premier League and then go again and again, then this team will be better than our previous teams. I don’t want to put people on a pedestal when we haven’t achieved all of our targets yet. For now, well done, keep going.”
Kompany’s goal was celebrated with a relish and relief indicative not only of its importance in deciding the match but also its importance to the scorer. Injuries have limited the Belgian to 14, 11 and 10 (so far) league appear-ances in the past three seasons, contributing to a build-up of emotion and frustration which were released when he turned in Ilkay Gündogan’s shot.
“The goal means the world to me,” he said. “The celebration was just pure emotion – what you can see is what I feel. I’m fortunate to be at a club where I get incredible support from the medical staff. But coming back to where I am now, a lot of it is just my own doing as well, just absolute stubbornness. I almost get an enjoyment out of adversity in life. However bad it can be, I’ve always been like this. I’m kind of the wrong guy to bet against.”
City celebrated all three goals with gusto but only for Kompany’s did Claudio Bravo sprint the length of the field to congratulate the scorer, demonstrating his standing in the squad. “It will give a massive boost for him,” Kevin De Bruyne said. “Was it a great Kompany performance? I don’t know. I didn’t play so many games with him, especially not important games. But everybody knows what he can do for a team.”
City’s next game is also against Arsenal. The last time City won the League Cup, beating Liverpool in 2016, they played the same opponents three days later and lost 3-0, an experience they will be determined not to repeat. “We got spanked,” Kompany said. “Experience is a great thing. So we can avoid it by mentioning that this is what happened and by not forgetting how we got here.”

Physics: Can Dark Matter Cool? New Theory Says Yes



Dark matter is a mysterious form of matter that is not visible to us, and is thought to make up about 27 percent of matter in the universe, according to NASA. Astrophysicists have long thought that this theoretical matter cannot cool itself down by releasing some of its kinetic energy—and thereby heat—the way other forms of matter can.
That theory makes sense because if dark matter could cool itself, then loose, random dark matter particles could coalesce. A dense enough clump of these particles could begin building itself into a compact object—the same process by which other kinds of matter gradually build into galaxies, and the celestial bodies inside them such as stars and planets. The more scientists understand about dark matter, the more they can understand about galaxy and planet formation. 
Dark matter refers to matter that we can't see, but the matter that we can see—the kind that the Earth is made from—is called baryonic matter

“We assume dark matter doesn’t cool, because if you take a beautiful spiral-disk galaxy like the Milky Way and look at what dark matter appears to be doing, it’s all in this big kind of fluffy halo, like a cloud,” Matthew Buckley, a physicist at Rutgers University, told Newsweek, referring to what are known as galactic halos. “If it had cooled, that halo would have collapsed.”
Buckley and a colleague from Rutgers University have created a new theoretical model in which dark matter is able to cool after all. According to their research, if most dark matter cooled, then it would still reside inside its galactic halos. Some of it, though, could be scattered in small pockets throughout the galaxy. A paper describing the research was published earlier this month in the scientific journal Physical Review Letters.
Dark matter refers to matter that we can't see, but the matter that we can see—the kind that the Earth is made from—is called baryonic matter, and it's composed of familiar charged particles like protons and neutrons. It makes up about five percent of matter in the universe, according to NASA. Baryonic matter can cool, and thus form objects like the Earth, because it contains charged particles—the interactions between which are a prerequisite for creating larger structures.
Dark matter isn't thought to contain charges the way baryonic matter does; its particles would only be capable of weak interactions, Buckley said. Plus, if dark matter radiated away from its galactic halos—as it would if it cooled—it would leave those halos structurally weakened, and vulnerable to collapse.
This reasoning is why astrophysicists have believed that dark matter cannot cool. But without concrete evidence, it's possible that the reasoning is wrong. What if dark matter particles did have a something like a charge, and could be released without collapsing their halos, and we just hadn't yet seen any of it?

In the new theoretical model from Buckley and his team, dark matter contained two distinct varieties of charged particles—you can think of them as the kind of mirror-image counterparts of protons and electrons. It showed that such particles could, in fact, radiate energy, and do so without collapsing their galactic halo, by accounting for crucial variation in the dark matter density from one halo to the next. Some halos contain so much dark matter that the particles can never release and cool; it really is just stuck there. But in halos under a certain size, some dark matter might be able to cool and begin forming compact objects after all.
“The biggest possible clump that we found could still cool efficiently is a Milky Way-size galaxy," Buckley said. "The Milky Way hasn’t collapsed of course, but there might be smaller clumps within it that did.”
What exactly those objects might look like, he doesn't know. Size-wise, they could be anything between supermassive stars all the way up to dwarf galaxies.
"With dark matter, there's a lot of debate and [different] theories," Buckley said. "My motivation for this idea is that I’d like to go and prove that it’s wrong.”



dilluns, 26 de febrer del 2018

Pay £27m or serve more time, raid plotters told

The vault at the Hatton Garden Safe Deposit company in London


The four ringleaders of the Hatton Garden raid must pay £27.5m or serve another seven years in jail each, a judge has ruled. John 'Kenny' Collins, 77, Daniel Jones, 63, and Terry Perkins, 69,
are each serving seven-year sentences, while Brian Reader, 78, is serving six years and three months, for their roles in the notorious burglary.
At Woolwich Crown Court today, Judge Christopher Kinch said the men jointly benefited from an estimated £13.69m worth of cash, gold and gems stolen from the Hatton Garden Safe Deposit.
He ruled they must pay £27.5m based on their available assets.



Reader was jailed for six years and three months after admitting conspiracy to burgle


If they fail to pay their share of the total sum, they will have seven years added to their jail sentences.
It means some of the gang members, who are unwell, could die behind bars.
Speaking at the confiscation hearing, the judge said: "A number of these defendants are not only of a certain age, but have in some cases serious health problems.
"But as a matter of principle and policy it is very difficult to endorse any approach that there is a particular treatment for someone who chooses to go out and commit offences at the advanced stage of their lives that some of these defendants were."

Daniel Jones will have to pay £6,649,827 or face another seven years in prison


Collins' share is £7,686,039, which was ordered after the court heard he has assets in "liquid form" and property both in the UK and abroad.
Perkins must pay £6,526,571. His barrister told the court he would have to sell his flat in Portugal, but will serve the default sentence as he had "no prospect of any further funds".
Perkins, from Enfield, has been diagnosed with severe heart failure. Jones, also from Enfield, must pay £6, 649,827.
He too will serve the default time, as he only has cash in his bank and no further assets. Reader, who did not appear in court,
was ordered to pay £6,644,951, which will include the sale of his £639,800 home and land he owns, worth £533,000.

The men stole millions of pounds worth of cash, gems and jewellery in the raid


His lawyer said the sentence does not have to be long for it to mean "in reality, he will serve the rest of his life in custody".
The gang ransacked 73 boxes at the Hatton Garden Safe Deposit when they carried out the raid in Easter 2015.
They used a drill to bore a hole into the vault's wall. Earlier today plumber Hugh Doyle was fined £367.50 for his "general criminal conduct" in the Hatton Garden raid.

The inside of the vault at the Hatton Garden Safe Deposit Company


Doyle was convicted in January 2016 for providing safe access to a yard where the stolen property was moved between vehicles.
But the judge who delivered the ruling agreed Doyle had not benefited himself from the raid, but deemed him to have a "criminal lifestyle".
Doyle had around £27,000 in his bank account which was unaccounted for, which the judge said was from the proceeds of general criminal conduct.
Although the exact figure of the stolen goods has fluctuated throughout the trial, police have only recovered around £4m.
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Some of that was recovered in a graveyard in Edmonton, after Sky News alerted police.
The Hatton Garden raid story was turned into a film starring Larry Lamb and Phil Daniels, which was released over Easter last year.

L'atac nord-americà de Doolittle contra el Japó va canviar el corrent de la Segona Guerra Mundial

Fa 80 anys: el Doolittle Raid va marcar el dia que sabíem que podríem guanyar la Segona Guerra Mundial. Com a patriòtic nord-americà, durant...