dissabte, 10 de febrer del 2018

Pour la première fois, des scientifiques ont découvert des planètes en dehors de notre galaxie


C'est une première mondiale. Des astrophysiciens viennent de détecter la présence de près de 2.000 planètes nichées bien au-delà de notre galaxie. Pour parvenir à cette incroyable observation, les scientifiques ont tiré parti d'un phénomène physique particulier connu sous le nom de "microlentille gravitationnelle".
À des milliards de kilomètres au dessus de nos têtes, l'espace recèle encore bien des secrets invisibles à nos yeux. Du moins si l'on s'en tient aux techniques traditionnelles d'observation du ciel. Des méthodes de pointe permettent en effet de déceler des astres a priori hors de portée de notre champ de vision. L'une d'elle fait appel à un phénomène physique complexe connu sous le nom de "microlentille gravitationnelle".
Cette technique vient de conduire une équipe d'astronomes américains à l'incroyable découverte de plus de 2.000 planètes situées en dehors de notre galaxie. Une première mondiale. "Nous sommes très excités par cette découverte. C'est la première fois que quelqu'un découvre des planètes à l'extérieur de notre galaxie", se réjouit Xinyu Dai, co-auteur des observations et astronome à l'Université de l'Oklahoma, aux États-Unis.
Un quasar comme source lumineuse 
Pour y parvenir, le scientifique et son collègue Eduardo Guerras ont donc fait appel à une microlentille gravitationnelle, et pas n'importe laquelle, une galaxie située à 3,8 milliards d'années-lumière de notre planète. Son rôle : dévier à l'aide de son champ gravitationnel les rayonnements qu'elle masque. À la clé, la formation d'une image visible pour un observateur distant, sorte de mirage des entités stellaires cachées.
Derrière la galaxie se cache en effet un quasar, une structure qui encercle un trou noir supermassif et qui exploite l'énergie de son disque d'accrétion pour émettre d'intenses rayons X. Avant de parvenir jusqu'à nous, les émissions lumineuses de RX J1131-1231 - c'est le nom de ce quasar situé à quelque 6 milliards d'années-lumière - sont interrompues en chemin par la fameuse galaxie utilisée comme une microlentille.
Son champ gravitationnel dévie alors les rayonnements en provenance du quasar avec une force telle, qu'il nous en parvient quatre images distinctes. Mais les spectres fournis par l'observatoire de rayons X Chandra - un télescope spatial mis en orbite par la NASA en 1999 - intriguaient les scientifiques.
Le quasar RX-J1131-1231
Des pics d'énergie révélateurs 
Ces spectres présentent en effet un certain nombre de pics d'énergie qui ne pouvaient provenir du rayonnement du quasar lui-même. En cause plutôt, la galaxie qui fait office de microlentille gravitationnelle. Seule la présence de planètes dans cet assemblage spatial lointain peut expliquer les perturbations du spectre enregistrées par le satellite, les scientifiques en sont désormais persuadés.
"Bien sûr, nous n'avons pas vu les planètes directement, et nous en serons incapables du vivant de quiconque aujourd'hui. Mais être capable de les détecter malgré tout est un témoignage incroyable de la puissance de la technique de microlentille gravitationnelle, sans parler de la preuve qu'il y a des planètes dans d'autres galaxies", explique avec enthousiasme Xinyu Dai.
Le travail des astronomes ne s'est d'ailleurs pas arrêté à la simple détection de ces milliers de planètes nichées bien au-delà de notre galaxie. Par des investigations plus poussées, ils ont aussi pu en estimer la masse. Selon l'étude publiée dans la revue The Astrophysical Journal, elles varient entre celle de la Lune pour la plus petite, jusqu'à l'équivalent de celle de Jupiter pour la plus massive.   
"Cette galaxie est située à 3,8 milliards d'années-lumière loin de nous, et il n'y a pas la moindre chance d'observer ces planètes directement, même avec le meilleur télescope que l'on puisse imaginer dans un scénario de science-fiction. Malgré cela, nous sommes capables de les étudier, de révéler leur présence et même d'avoir une idée de leurs masses. C'est vraiment une science formidable !", conclut avec entrain Eduardo Guerras, le second découvreur de ces astres lointains. 
Alors qu'elle avait déjà permis de révéler la présence de 53 exoplanètes au sein de la Voie lactée, la technique d'observation basée sur le phénomène de microlentille gravitationnelle fait de nouveau ses preuves, et ce de façon magistrale. En dévoilant l'existence de plus de 2.000 planètes en dehors de notre galaxie, la méthode semble bien en passe de bouleverser nos connaissances sur le cosmos. Grâce à elle, les secrets de l'Univers pourraient bien devenir de plus en plus accessibles à nos yeux.


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